28 januari 2010

GEDACHTENDAG



Vandaag
dat opgeklopt
gedoe rond
gedichten
gelauwerd
voor een prikje
zie onze afdeling
geld & geweld


uit je glimlach
pluk ik voor even
deze zin
van het leven:
heureux qui comme
Rémi Renaît
à d’autres
rêvages.

25 januari 2010

OVER LEVEN IN RONSE

THE MAMA’S & THE PAPA’S
















Of de rol van woordvoerder binnen de SP.a van Ronse nog iets voorstelt, laat ik hier graag ter overweging in het midden. Nadat Leander De Cauter de kurkdroge geprefabriceerde dienstmededelingen van de partij (of wat daar voor doorgaat in Ronse ) liet voor wat ze waren, is het nu alweer de beurt aan zijn opvolger Christophe Stockman om er de brui aan te geven. Stockman verlaat behalve de politiek ook Ronse: Tuupe Wieg!

Als symboliek voor de bloedarmoede van de lokale socialisten kan het alvast tellen. De gehalveerde ooit roemrijke fractie houdt zichzelf inmiddels onverstoord verder in de wurggreep tussen de aloude benoemingsmachine Kerckhove incluis de familie Stockman enerzijds en het eenzame stemmenkanon Deriemaeker anderzijds. De hopeloos verdwaalde Nedia Gmati Trabelsi loopt daartussen inmiddels pijnlijk verweesd op zoek naar een toekomst voor zichzelf. In Ronse? Buiten Ronse? Toch maar in Ronse? Toch maar buiten Ronse? Wie zal het zeggen?

Dat uitgerekend Carine Moulart, de mama van Christophe Stockman, nu die lege stoel van haar zoon in de gemeenteraad komt bezetten, zegt àlles omtrent de geslaagde voortgezette….verjongingspolitiek van de sossen. Normaal is het omgekeerd. Normaal volg je als pakweg Alexander De Croo of Bruno Tobback je ouders op in het spel der oude politieke dynastiëen. In Ronse doen ze het dus omgekeerd. Politiek van zoon op moeder. Ien Ronse ees dat iet.

Hoogtijd dat papa Daniel Vandenhoucke als vers herkozen seniorenvoorzitter van de CD&V zijn kleine Joris opvolgt. Het is nu ook even wachten op de komst van vader Tack, op moeder Dupont, op de mama van Rudi Boudringhien, op de papa van Tom Deputter. En waarom niet de bompa van Ignace Michaux?








Wie nu trouwens het flauwe waakvlammetje van het stilzwijgend woordvoerderschap voor de resterende tijd bij de sossen helemaal mag komen uitblazen, dat is voorlopig nog niet uitgemaakt. Probleempje. Om dat woord te kunnen voeren moet er natuurlijk eerst wel onderling overleg zijn.

Björn Bordon klaarde tot dusver de klus van het in- strak- ijltempo- kurkdroge communiqués- voorlezen al eens eerder, bij afwezigheid van Stockman. Naar lokale socialistsche normen heeft de fidele Björn echter àlles tegen. Hij hoort nergens bij. Hij is jong. En, god beware ons: hij heeft ook nog eens een eigen Animo! Dan nog liever die monddode huurling van Groen! Ook al een Stockman. Nee, géén familie. (Maar het zou kunnen, hé Pol. Het zou kunnen…)

Dat ees n' stad gelek oof dat er gien ander ees.

CHOCOMOUSSE

4.

Bécassine est ta cousine. A l’arrière de la Renault 5 on te fabrique ton petit univers de bonheur. Pour au moins quinze heures. Pose tes petits pieds en canard. C’est la chenille qui redémarre. Vallée du Rhône. Vienne n’est pas celle qu’on pense si bien connaître, des concerts Von Karajan.

Oh dis oh! nous hurle Nicoletta avec sa voix rauque. Comme si dans son coeur le soleil venait de mourir. Oh dis oh, qu’il fait chaud! Il n'est pas question d'airco.

RTL nous annonce encore une journée de canicule. Avec des pointes de 36°. Pensez à prendre la pause. Fiston Buté vous attend au tournant. Les sapeurs-pompiers eux la prennent, la pose. Ils te font hurler de rire. Avec leurs trompes bizarres qui te mettent de l’eau un peu partout.













Dès notre arrivée à destination tu t’inventes en coqueluche de la plage. Pour nous il y a danger partout. Toi tu t’en fous tu ne le vois pas. Tu t’éloignes à chaque fois. Comme un petit crabe tu te diriges à reculons vers les petits bateaux si blancs. Tu nous fous les boules, dispairaissant mille fois.

A la piscine tu nous fais oublier pour quelques instants de bonheur de la Grande Motte toute la laideur. Amas de fausses pyramides en béton. Termitières où se remettent les victimes des restoroutes Borel. Dehors se monte pour ce soir le podium, dedans se font attendre les premiers effets de l’Immodium.

Les étoiles ne sont plus ce qu'elles nous promettent. Dans cette Résidence de Vacances **** comme ils l’appellent, ils sont plus de deux mille. Mais je ne vois que tes yeux. La vie nous a soudés l’un à l’autre. Et dans mes songes je te vois déjà t’éloigner de tout ça, à petits pas.

Sur nos bras tour à tour ta maman et moi, on t’emmène voir Le Grau du Roi. Tous ces endroits où est passé l’ écrivain Américain que l’ on nomma Papa. Avec ces bitures, ses corridas, ses fêtes sans fin et sans joie. Tu me dis ‘beau papa’. On te montre Les Saintes- Maries. Et puis la ville forteresse d’ Aigues-Mortes. Les moustiques te piquent. Dans ta petite chambre tu n’aimes pas trop les odeurs de cette plaquette Vapona qu’on te fait balancer au-dessus de toi. Pour toi la vie va commencer. C’est Johnny qui le dit. Le vent du Vaccarès fait onduler ta petite robe Dujardin. Ah qu’on est bien dans ce grand jardin. Des Flamants Roses tout près de toi se posent. Le fier gitan au regard si noir te montre ses vachettes. On dirait le sud, le temps dure longtemps, la vie sûrement plus d’un million d’années et toujours en été.

Le port brille de mille étincelles. Tu t’écroules dans la petite chaise accrochée au bout de la table. Il se fait tard pour un petite pitchoune de ton âge. Mais il est tout à fait impensable de te laisser dans la nurserie. Tu t’accroches à la lune qui est là et que le soleil ne voit pas. Tu nous souris et tu rêves. Sous quelle étoile es-tu née, petite fée? J’en suis encore à me le demander. Le long du petit chenal ta maman te raconte la vie les petits poissons et puis dodo.

Demain on ira suivre d’autres chemins. En attendant qu’est-ce ce qu’on est bien. On voudrait que le temps s’arrête. Il le fait. Ton papa se meurt de vouloir avaler de sa dorade les arêtes. Tu te fais toute triste. Ce n’est rien ma puce, ta maman me tape dessus et me sauve la vie. Un monsieur noir en tunique toute blanche te propose des guimauves. Non merci il se fait très tard, il faut qu’on se sauve.

‘Chocomousse’.
Roman.
Copyright Stef Vancaeneghem