DE BENIEUWDE RONSENAAR
'NAAMLOZE' STRATEN VAN RONSE HALEN
'LA LIBRE BELGIQUE' VANDAAG
Luc Dupont:'Un Flamand CD&V bon teint, malgré son patronyme.'
Joris Vandenhoucke:'Un vlaamsvoelende chrétien-démocrate un tantinet provocateur.'
Hieronder in extenso wat ‘La Libre Belgique’ vandaag over Ronse schrijft, onder de (knappe) pen van Christian Laporte, de bekende politieke commentator van de ‘Libre’ wiens genuanceerde commentaren ook vaak te smaken zijn op de VRT.
Fidele lezers van deze blog zal allicht ook het laatste zinnetje niet ontgaan over de bemoeienissen van Didier Reynders in onze regio. Zie onze eerdere berichtgeving daarover in verband met de recente bijeenkomst met de burgemeesters van ondermeer Oudenaarde, Maarkedal en Frasnes in Saint-Sauveur. 'Sous la houlette de Didier Reynders en personne...'
Zo horen en lezen de Ronsese Open VLD-volgelingen van Alexander De Croo - die zo te horen de val van de regering voorbereidt als er tegen woensdag geen onderhandelde oplossing is voor de splitsing van BHV! - het ook eens van een ander. Schrijft Christian Laporte in 'La Libre':
Renaix à côté de la plaque de la paix communautaire?
La ville de Renaix, à facilités, tarde à remettre des plaques bilingues.
Loin de l’agitation bruxello-bruxelloise autour de B-H-V, le débat sur les facilités linguistiques pourrait être relancé en un lieu bien moins secoué habituellement par les coups de sang communautaires. En l’occurrence à Renaix-Ronse où couve depuis plusieurs mois une querelle autour du bilinguisme du nom des rues.
La question n’a pourtant guère remué le monde politique à l’exception du député francophone du Vlaams parlement Christian Van Eyken (FDF) qui a interpellé le ministre flamand de l’Intérieur Geert Bourgeois (N-VA).
En fait, depuis juillet 2008, la tension est palpable dans la ville sise sur la frontière linguistique entre la Flandre orientale et le Hainaut : lors de la fête flamande, le bourgmestre Luc Dupont, un CD&V flamand bon teint - malgré son patronyme ! - avait plaidé pour la suppression des facilités octroyées aux francophones.
A Bruxelles, l’on s’était efforcé notamment du côté du Premier ministre Yves Leterme, première mouture, de ne pas aviver la braise mais il ne faisait pas de doute que le maïeur de la commune frontalière allait finir par en remettre une couche.
L’occasion avait fait le larron à la fin de l’année dernière à l’occasion de l’inauguration d’une nouvelle artère dédiée à un musicien humaniste du XVIe siècle, Cipriano de Rore, qui malgré un nom fleurant bon la Renaissance italienne était un "echte" Renaisien devenu ensuite un des grands maîtres du chant polyphonique.
Pour la circonstance, l’échevin de la Culture, Joris Vandenhoucke, lui aussi un "vlaamsvoelende" chrétien-démocrate, a voulu sonder les reins et les cœurs et, un tantinet provocateur, n’a fait afficher le nom de la nouvelle rue que dans sa version néerlandaise.
Depuis lors, il y a un étonnant statu quo sur place, tout le monde ayant semblé prendre comme parole d’évangile l’interprétation du ministre de l’Intérieur flamand Geert Bourgeois justifiant des plaques unilingues parce que les facilités ne concernaient que les habitants de la commune et pas tous ceux qui se promène (raient) à Renaix, pardon à Ronse Par contre, la ministre fédérale de l’Intérieur, Annemie Turtelboom (Open VLD) se tait dans toutes les langues alors qu’elle devrait trancher la question.
En attendant toutes les plaques renaisiennes sont un peu négligées et dans une vingtaine de rues, elles ont même purement et simplement disparu ! L’on imagine que Mme Turtelboom attend le lapin qui pourrait sortir du chapeau de B-H-V mais en l’occurrence, elle n’est pas un modèle de courage et encore moins une gardienne des lois. Et dire que dans le coin, Open VLD et MR se font des mamours des deux côtés de la frontière linguistique sous la houlette de Didier Reynders en personne.
(Foto verwijdering bordje 'Cypriaan de Rorestraat' met welwillende toestemming van Peter Malaise/ Het Nieuwsblad).
'LA LIBRE BELGIQUE' VANDAAG
Luc Dupont:'Un Flamand CD&V bon teint, malgré son patronyme.'
Joris Vandenhoucke:'Un vlaamsvoelende chrétien-démocrate un tantinet provocateur.'
Hieronder in extenso wat ‘La Libre Belgique’ vandaag over Ronse schrijft, onder de (knappe) pen van Christian Laporte, de bekende politieke commentator van de ‘Libre’ wiens genuanceerde commentaren ook vaak te smaken zijn op de VRT.
Fidele lezers van deze blog zal allicht ook het laatste zinnetje niet ontgaan over de bemoeienissen van Didier Reynders in onze regio. Zie onze eerdere berichtgeving daarover in verband met de recente bijeenkomst met de burgemeesters van ondermeer Oudenaarde, Maarkedal en Frasnes in Saint-Sauveur. 'Sous la houlette de Didier Reynders en personne...'
Zo horen en lezen de Ronsese Open VLD-volgelingen van Alexander De Croo - die zo te horen de val van de regering voorbereidt als er tegen woensdag geen onderhandelde oplossing is voor de splitsing van BHV! - het ook eens van een ander. Schrijft Christian Laporte in 'La Libre':
Renaix à côté de la plaque de la paix communautaire?
La ville de Renaix, à facilités, tarde à remettre des plaques bilingues.
Loin de l’agitation bruxello-bruxelloise autour de B-H-V, le débat sur les facilités linguistiques pourrait être relancé en un lieu bien moins secoué habituellement par les coups de sang communautaires. En l’occurrence à Renaix-Ronse où couve depuis plusieurs mois une querelle autour du bilinguisme du nom des rues.
La question n’a pourtant guère remué le monde politique à l’exception du député francophone du Vlaams parlement Christian Van Eyken (FDF) qui a interpellé le ministre flamand de l’Intérieur Geert Bourgeois (N-VA).
En fait, depuis juillet 2008, la tension est palpable dans la ville sise sur la frontière linguistique entre la Flandre orientale et le Hainaut : lors de la fête flamande, le bourgmestre Luc Dupont, un CD&V flamand bon teint - malgré son patronyme ! - avait plaidé pour la suppression des facilités octroyées aux francophones.
A Bruxelles, l’on s’était efforcé notamment du côté du Premier ministre Yves Leterme, première mouture, de ne pas aviver la braise mais il ne faisait pas de doute que le maïeur de la commune frontalière allait finir par en remettre une couche.
L’occasion avait fait le larron à la fin de l’année dernière à l’occasion de l’inauguration d’une nouvelle artère dédiée à un musicien humaniste du XVIe siècle, Cipriano de Rore, qui malgré un nom fleurant bon la Renaissance italienne était un "echte" Renaisien devenu ensuite un des grands maîtres du chant polyphonique.
Pour la circonstance, l’échevin de la Culture, Joris Vandenhoucke, lui aussi un "vlaamsvoelende" chrétien-démocrate, a voulu sonder les reins et les cœurs et, un tantinet provocateur, n’a fait afficher le nom de la nouvelle rue que dans sa version néerlandaise.
Depuis lors, il y a un étonnant statu quo sur place, tout le monde ayant semblé prendre comme parole d’évangile l’interprétation du ministre de l’Intérieur flamand Geert Bourgeois justifiant des plaques unilingues parce que les facilités ne concernaient que les habitants de la commune et pas tous ceux qui se promène (raient) à Renaix, pardon à Ronse Par contre, la ministre fédérale de l’Intérieur, Annemie Turtelboom (Open VLD) se tait dans toutes les langues alors qu’elle devrait trancher la question.
En attendant toutes les plaques renaisiennes sont un peu négligées et dans une vingtaine de rues, elles ont même purement et simplement disparu ! L’on imagine que Mme Turtelboom attend le lapin qui pourrait sortir du chapeau de B-H-V mais en l’occurrence, elle n’est pas un modèle de courage et encore moins une gardienne des lois. Et dire que dans le coin, Open VLD et MR se font des mamours des deux côtés de la frontière linguistique sous la houlette de Didier Reynders en personne.
(Foto verwijdering bordje 'Cypriaan de Rorestraat' met welwillende toestemming van Peter Malaise/ Het Nieuwsblad).
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