LA VIE EN PROSE
Le long du fleuve qui remonte
Par les rives de la rencontre
Aux sources d'émerveillement
On voit dans le jour qui se lève
S'ouvrir tout un pays de rêve
Le tendre pays des amants
On part avec le cœur qui tremble
Du bonheur de partir ensemble
Sans savoir ce qui nous attend
Ainsi commence le voyage
Semé d'écueils et de mirages
De l'amour et de ses tourments
Quelques torrents de médisance
Viennent déchirer le silence
Essayant de tout emporter
Et puis on risque le naufrage
Lorsque le vent vous mène au large
Des îles d'infidélité
Plus loin le courant vous emporte
Vers les rochers de la discorde
Et du mal à se supporter
Enfin la terre se dénude
C'est le désert de l'habitude
L'ennui y a tout dévasté
Quand la route paraît trop longue
Il y a l'escale du mensonge
L'auberge de la jalousie
On y déjeune de rancune
Et l'on s'enivre d'amertume
L'orgueil vous y tient compagnie
Mais quand tout semble à la dérive
Le fleuve roule son eau vive
Et l'on repart à l'infini
Où l'on découvre au bord du Tendre
Le jardin où l'on peut s'étendre
La terre promise de l'oubli
Georges Moustaki.
('La carte du tendre')‘
Et pourtant dans le monde
Tu me diras que j’ai tort de chanter
La fraternité et la liberté,
Que tout cela ne sert à rien,
Que ce n'est pas encore pour demain
Et pourtant dans le monde
D’autres voix me répondent
Et pourtant dans le monde...
Tu me diras que j’ai tort de rêver
En croyant vivre la réalité,
Qu'il faut rester les yeux ouverts
Et regarder tout ce qui va de travers.
Et pourtant dans le monde
D’autres voix me répondent
Et pourtant dans le monde...
Tu me diras que j’ai tort de crier
Et de clamer mes quatre vérités,
Qu'il vaut mieux se taire ou mentir,
Et surtout savoir garder le sourire.
Et pourtant dans le monde
D’autres voix me répondent
Et pourtant dans le monde...
Tu me diras diras que j’ai tort de parler
De l'amour comme si il en existait,
Qu'il ne s'agit que d'un mirage,
Une illusion qui n'est plus de mon age
Et pourtant dans le monde
D’autres voix me répondent
Et pourtant dans le monde...
Tu me diras que j’ai tort ou raison,
Ca ne me fera pas changer de chanson,
Je te la donne comme elle est,
Tu pourras en faire ce qu'il te plaît.
Et pourtant dans le monde
D’autres voix me répondent
Et pourtant dans le monde...
Par les rives de la rencontre
Aux sources d'émerveillement
On voit dans le jour qui se lève
S'ouvrir tout un pays de rêve
Le tendre pays des amants
On part avec le cœur qui tremble
Du bonheur de partir ensemble
Sans savoir ce qui nous attend
Ainsi commence le voyage
Semé d'écueils et de mirages
De l'amour et de ses tourments
Quelques torrents de médisance
Viennent déchirer le silence
Essayant de tout emporter
Et puis on risque le naufrage
Lorsque le vent vous mène au large
Des îles d'infidélité
Plus loin le courant vous emporte
Vers les rochers de la discorde
Et du mal à se supporter
Enfin la terre se dénude
C'est le désert de l'habitude
L'ennui y a tout dévasté
Quand la route paraît trop longue
Il y a l'escale du mensonge
L'auberge de la jalousie
On y déjeune de rancune
Et l'on s'enivre d'amertume
L'orgueil vous y tient compagnie
Mais quand tout semble à la dérive
Le fleuve roule son eau vive
Et l'on repart à l'infini
Où l'on découvre au bord du Tendre
Le jardin où l'on peut s'étendre
La terre promise de l'oubli
Georges Moustaki.
('La carte du tendre')‘
Et pourtant dans le monde
Tu me diras que j’ai tort de chanter
La fraternité et la liberté,
Que tout cela ne sert à rien,
Que ce n'est pas encore pour demain
Et pourtant dans le monde
D’autres voix me répondent
Et pourtant dans le monde...
Tu me diras que j’ai tort de rêver
En croyant vivre la réalité,
Qu'il faut rester les yeux ouverts
Et regarder tout ce qui va de travers.
Et pourtant dans le monde
D’autres voix me répondent
Et pourtant dans le monde...
Tu me diras que j’ai tort de crier
Et de clamer mes quatre vérités,
Qu'il vaut mieux se taire ou mentir,
Et surtout savoir garder le sourire.
Et pourtant dans le monde
D’autres voix me répondent
Et pourtant dans le monde...
Tu me diras diras que j’ai tort de parler
De l'amour comme si il en existait,
Qu'il ne s'agit que d'un mirage,
Une illusion qui n'est plus de mon age
Et pourtant dans le monde
D’autres voix me répondent
Et pourtant dans le monde...
Tu me diras que j’ai tort ou raison,
Ca ne me fera pas changer de chanson,
Je te la donne comme elle est,
Tu pourras en faire ce qu'il te plaît.
Et pourtant dans le monde
D’autres voix me répondent
Et pourtant dans le monde...
<< Home